Alors que l’obésité gagne chaque année du terrain et que la malbouffe envahit toujours un peu plus nos assiettes, d’autres sont obsédés par le « manger sain ». C’est ce que l’on appelle « l’orthorexie ».
«Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé », « pratiquez une activité physique régulière », « mangez au moins 5 fruits et légumes par jour »… Pour la plupart d’entre nous, ces spots éculés que l’on entend à longueur de journée à la télévision ou sur les ondes radio passent désormais inaperçus. Mais d’autres ont bien retenu la leçon, au point même d’en faire une obsession. L’orthorexie, si elle n’est pour l’instant pas reconnue comme une maladie, est un genre de trouble du comportement alimentaire qui pousse ceux qui en souffrent à contrôler avec précision le contenu deleur assiette.
À l’inverse des personnes anorexiques ou boulimiques, qui se focalisent davantage sur la quantité de nourriture qu’ils ingurgitent, les orthorexiques, eux, prennent soin d’étudier scrupuleusement la qualité de ce qu’ils mettent dans leur assiette. Ici, pas question d’avaler des aliments qui ne sont ni purs ni sains ni bons pour la santé. Dans le menu de ces fanas du bien manger, les plats « plaisir »n’ont guère leur place, pas plus que les bonbons, fast-foods ou autres préparations industrielles. Et de là à proscrire fromage, viande et tout aliment non issu de l’agriculture biologique, il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement. Traquant tous les ingrédients jugés impropres à la consommation, les personnes souffrant d’orthorexie se placent ainsi dans la privation perpétuelle et consacrent généralement plusieurs heures par jour à réfléchir à leur régime alimentaire.
Certains gestes obsessionnels peuvent aussi accompagner cette hypervigilance comme le fait de mâcher longuement et plusieurs fois chaque bouchée, ou depasser son temps à lire les étiquettes pour vérifier la composition des aliments. Les sorties au restaurant ou les repas chez les amis sont aussi proscrits. De façon générale, pour l’orthorexique, le plaisir de manger et le goût ne sont que secondaires et passent bien aprèsla salubrité alimentaire.
Contrairement à l’anorexie ou à la boulimie, l’orthorexie ne fait pour le moment pas l’objet d’une reconnaissance scientifique officielle qui la classerai parmi les troubles alimentaires. Mais les médecins et spécialistes de la nutrition y font de plus en plus référence pour définir certains comportements, ce qui n’est pas vain, car beaucoup d’orthorexiques ignorent que leur façon d’agir est excessive. Comment, en effet, admettre que manger trop sain n’est pas « normal » ? Il reste néanmoins un vrai travail descriptif et clinique à réaliser pour savoir si l’orthorexie est, en tant que telle, une maladie.
Car, même si elle n’est pas considérée comme un trouble du comportement alimentaire, qu’elle ne provoque pas de carences et permet de manger en quantités raisonnables, l’orthorexie est en revanche un réel handicap social, un frein au partage qui peut avoir des conséquences psychologiques importantes .En effet, cette alimentation trop healthy engendre unisolement social : une personne orthorexique est incapable de manger un plat qu’elle n’aurait pas préparé ou dont elle ne connaîtrait pas la provenance exacte. Cette démarche, souvent très mal comprise par la famille ou les proches, ferme beaucoup de portes et il n’est pas rare que les personnes orthorexiques se retrouvent isolées socialement, incapables de partager un repas avec leurs amis.
La culpabilité est aussi une donnée à prendre en compte. Quiconque s’impose un tel régime alimentairene peut pas ne pas culpabiliser au moindre écart. Croquer dans un hamburger ou dans une pâtisserie provoque une profonde angoisse, et souvent même une dévalorisation de soi.
«Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé », « pratiquez une activité physique régulière », « mangez au moins 5 fruits et légumes par jour »… Pour la plupart d’entre nous, ces spots éculés que l’on entend à longueur de journée à la télévision ou sur les ondes radio passent désormais inaperçus. Mais d’autres ont bien retenu la leçon, au point même d’en faire une obsession. L’orthorexie, si elle n’est pour l’instant pas reconnue comme une maladie, est un genre de trouble du comportement alimentaire qui pousse ceux qui en souffrent à contrôler avec précision le contenu deleur assiette.
À l’inverse des personnes anorexiques ou boulimiques, qui se focalisent davantage sur la quantité de nourriture qu’ils ingurgitent, les orthorexiques, eux, prennent soin d’étudier scrupuleusement la qualité de ce qu’ils mettent dans leur assiette. Ici, pas question d’avaler des aliments qui ne sont ni purs ni sains ni bons pour la santé. Dans le menu de ces fanas du bien manger, les plats « plaisir »n’ont guère leur place, pas plus que les bonbons, fast-foods ou autres préparations industrielles. Et de là à proscrire fromage, viande et tout aliment non issu de l’agriculture biologique, il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement. Traquant tous les ingrédients jugés impropres à la consommation, les personnes souffrant d’orthorexie se placent ainsi dans la privation perpétuelle et consacrent généralement plusieurs heures par jour à réfléchir à leur régime alimentaire.
Certains gestes obsessionnels peuvent aussi accompagner cette hypervigilance comme le fait de mâcher longuement et plusieurs fois chaque bouchée, ou depasser son temps à lire les étiquettes pour vérifier la composition des aliments. Les sorties au restaurant ou les repas chez les amis sont aussi proscrits. De façon générale, pour l’orthorexique, le plaisir de manger et le goût ne sont que secondaires et passent bien aprèsla salubrité alimentaire.
Contrairement à l’anorexie ou à la boulimie, l’orthorexie ne fait pour le moment pas l’objet d’une reconnaissance scientifique officielle qui la classerai parmi les troubles alimentaires. Mais les médecins et spécialistes de la nutrition y font de plus en plus référence pour définir certains comportements, ce qui n’est pas vain, car beaucoup d’orthorexiques ignorent que leur façon d’agir est excessive. Comment, en effet, admettre que manger trop sain n’est pas « normal » ? Il reste néanmoins un vrai travail descriptif et clinique à réaliser pour savoir si l’orthorexie est, en tant que telle, une maladie.
Car, même si elle n’est pas considérée comme un trouble du comportement alimentaire, qu’elle ne provoque pas de carences et permet de manger en quantités raisonnables, l’orthorexie est en revanche un réel handicap social, un frein au partage qui peut avoir des conséquences psychologiques importantes .En effet, cette alimentation trop healthy engendre unisolement social : une personne orthorexique est incapable de manger un plat qu’elle n’aurait pas préparé ou dont elle ne connaîtrait pas la provenance exacte. Cette démarche, souvent très mal comprise par la famille ou les proches, ferme beaucoup de portes et il n’est pas rare que les personnes orthorexiques se retrouvent isolées socialement, incapables de partager un repas avec leurs amis.
La culpabilité est aussi une donnée à prendre en compte. Quiconque s’impose un tel régime alimentairene peut pas ne pas culpabiliser au moindre écart. Croquer dans un hamburger ou dans une pâtisserie provoque une profonde angoisse, et souvent même une dévalorisation de soi.
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