Vous trouvez les collages ringards ? Inutiles ? Ça ne vous parle pas du tout ? Alors, il est temps pour vous de découvrir à quel point cette technique peut être thérapeutique !
Utilisés depuis longtemps en art-thérapie ou dans les services psychiatriques, ils s’imposent partout et accompagnent la vogue des journaux intimes et carnets de voyages. Dans la formation, le coaching individuel, les séminaires en entreprise, etc., on «colle». Là où l’on se cherche, là où l’on veut comprendre ses désirs cachés, exprimer ses difficultés relationnelles, on «colle». On s’en sert également en complément d’une thérapie : ainsi, qui se lance dans des séances de rêve éveillé ou de «dialogue intérieur» peut se voir proposer par son psy quelques exercices de ce type à faire à la maison, dans le but d’approfondir une découverte sur soi ou d’aller plus loin dans son histoire.
Les collages sont à la fois des miroirs de nos états d’âme et de formidables supports pour les exprimer. « Ils nous donnent à voir une représentation de qui nous sommes à un moment donné », résume Luc Favard, «colleur» depuis plus de douze ans, féru de psychologie transpersonnelle, et passionné par les recherches de Jung. S’il n’est pas vraiment un art, le collage s’en rapproche quand il « rend visible ce qui était de l’ordre de l’invisible » selon la définition du peintre Paul Klee : « Regarder un collage nécessite de prendre du recul – de haut, et de tous les côtés – afin de se laisser décrypter… comme la vie. » Déchirer, décomposer, recomposer, recoller, raconter… un collage figure notre propre image en morceaux que nous essayons de contenir puis de transformer. Symboliquement, on recolle les morceaux !
Vous aurez besoin de : feuilles de papier épais, ciseaux, cutter, colle, Patafix ou scotch double face, journaux, magazines, photos… Accordez-vous un temps assez long (2 heures environ) de disponibilité, au calme. Feuilletez des magazines en découpant sans réfléchir les images, les photos et les mots qui vous touchent. Disposez les éléments découpés sur une feuille. Commencez par les fixer avec les pastilles amovibles. Puis, lorsque vous êtes sûre de votre choix, collez-les. Vous sentirez intérieurement lorsque votre collage sera terminé… Si, à un moment, vous êtes bloquée dans votre inspiration, laissez-le reposer. Vous trouverez souvent l’image qui vous manque dans les jours qui suivent. Datez votre collage. Vous pouvez le montrer et parler avec des proches de ce qu’il vous évoque, ou écrire vos impressions.
Le collage est un exercice parfait pour accéder à l’état de flow*. Le mental n’y a pas sa place. Il n’est pas question de juger nos choix, notre capacité à découper ou à coller, notre sens artistique, on se laisse juste guider par notre intuition, notre ressenti, nos émotions. Peu importe le résultat.
*Lefl ow est un état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et qu’elle se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement.
Utilisés depuis longtemps en art-thérapie ou dans les services psychiatriques, ils s’imposent partout et accompagnent la vogue des journaux intimes et carnets de voyages. Dans la formation, le coaching individuel, les séminaires en entreprise, etc., on «colle». Là où l’on se cherche, là où l’on veut comprendre ses désirs cachés, exprimer ses difficultés relationnelles, on «colle». On s’en sert également en complément d’une thérapie : ainsi, qui se lance dans des séances de rêve éveillé ou de «dialogue intérieur» peut se voir proposer par son psy quelques exercices de ce type à faire à la maison, dans le but d’approfondir une découverte sur soi ou d’aller plus loin dans son histoire.
Les collages sont à la fois des miroirs de nos états d’âme et de formidables supports pour les exprimer. « Ils nous donnent à voir une représentation de qui nous sommes à un moment donné », résume Luc Favard, «colleur» depuis plus de douze ans, féru de psychologie transpersonnelle, et passionné par les recherches de Jung. S’il n’est pas vraiment un art, le collage s’en rapproche quand il « rend visible ce qui était de l’ordre de l’invisible » selon la définition du peintre Paul Klee : « Regarder un collage nécessite de prendre du recul – de haut, et de tous les côtés – afin de se laisser décrypter… comme la vie. » Déchirer, décomposer, recomposer, recoller, raconter… un collage figure notre propre image en morceaux que nous essayons de contenir puis de transformer. Symboliquement, on recolle les morceaux !
Vous aurez besoin de : feuilles de papier épais, ciseaux, cutter, colle, Patafix ou scotch double face, journaux, magazines, photos… Accordez-vous un temps assez long (2 heures environ) de disponibilité, au calme. Feuilletez des magazines en découpant sans réfléchir les images, les photos et les mots qui vous touchent. Disposez les éléments découpés sur une feuille. Commencez par les fixer avec les pastilles amovibles. Puis, lorsque vous êtes sûre de votre choix, collez-les. Vous sentirez intérieurement lorsque votre collage sera terminé… Si, à un moment, vous êtes bloquée dans votre inspiration, laissez-le reposer. Vous trouverez souvent l’image qui vous manque dans les jours qui suivent. Datez votre collage. Vous pouvez le montrer et parler avec des proches de ce qu’il vous évoque, ou écrire vos impressions.
Le collage est un exercice parfait pour accéder à l’état de flow*. Le mental n’y a pas sa place. Il n’est pas question de juger nos choix, notre capacité à découper ou à coller, notre sens artistique, on se laisse juste guider par notre intuition, notre ressenti, nos émotions. Peu importe le résultat.
*Lefl ow est un état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et qu’elle se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement.
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