Quand nos kilos en trop deviennent un problème, on est souvent tentée de se lancer dans le dernier régime à la mode, repéré surInternet. Ce n’est pas la meilleure idée, explique la nutritionniste diététicienne Marie-France Marquié, qui recommande une approche personnalisée et durable, basée sur l’attention à soi.
On trouve le pire et le meilleur, mais ça n’a rien de nouveau. La volonté de garder ou de retrouver un poids idéal a toujours suscité beaucoup d’intérêt. Tel que je le conçois, le poids idéal, ce n’est pas un IMC (indice de masse corporelle) précis ni une norme esthétique, c’est le poids avec lequel la personne se sent bien physiquement et psychologiquementet qui est compatible avec un bon état de santé. Parmi les régimes, il y a tout et son contraire : certains prônent lerégime « paléo », riche en viande, alors que pour les végans c’est une horreur, d’autres ne jurent que par la monodiète, d’autres encore par les groupes alimentaires. La seule certitude,c’est que sur la durée les diktats ne marchent pas ! L’alimentation c’est tous les jours, plusieurs fois par jour, de la naissance à la mort. On s’imposant des restrictions fortes, on risque d’accumuler de la frustration qui va entraîner un besoin de compensation et donc une reprise rapide de poids.
Oui, les régimes restrictifs avec des aliments « tabous », tous les régimes « sans ». À force de passer de l’un à l’autre, on peut se retrouver en perte de repères, tant sur le plan comportemental que biologique et hormonal.
Aucun aliment n’est en lui-même responsable de l’obésité. C’est l’abus et aussi le manque qui posent problème. Dans l’obésité, on retrouve souvent un excès de certains types alimentaires dont le sucre, associé à des carences nutritionnelles. On mange trop de calories, et pas suffisamment de ce qui nous permet de les utiliser, c’est-à-dire les vitamines, les minéraux, les oligoéléments. Les calories vont alors être stockées sous forme de graisse.
Commencer par être attentif à soi-même et analyser son rapport à la nourriture. Lorsqu’on est tenté par tel aliment à tel moment de la journée, quel est notre degré de faim réel ? A-t-on vraiment besoin de manger, ou besoin de réconfort ? Quand on veut se pencher sérieusement sur son alimentation, il est utile de consulter une diététicienne-nutritionniste, dont le métier est justement d’explorer avec précision le comportement alimentaire, et de fournir des outils pour le rééquilibrer. Nous prenons le temps de connaître la personneet ses objectifs. On réalise une « enquête alimentaire » pour identifier à quel type de mangeur elle appartient. Que met-elle dans l’assiette ? En quelle quantité ? À quelle heure ? Mange-t-elle vite, ou pas ? Que ressent-elle par rapport à la nourriture ? Comment en est-elle venue à grossir ? Pourq uelles raisons tient-elle à perdre du poids ? Tout ce diagnostic est essentiel pour agir ensuite efficacement.
L’origine du surpoids et de l’obésité est multifactorielle. Le poids se définit par le rapport entre les calories ingérées et les calories dépensées, l’alimentation et l’activité physique sont donc déterminants. Mais l’état physiologique, l’âge, la génétique et d’éventuelles pathologies jouent aussi. De plus, les émotions ont un rôle très important. À l’origine de désordres alimentaires, il peut y avoir des traumatismes.
Globalement je ne vois pas de problème à effectuer un jeûne court, par exemple un jour par mois, où l’on ne fait que boire des boissons non caloriques. Quant aux jeûnes longs,ils sont à la mode mais je conseillerais de ne pas s’y lancer sans contrôle médical avant et pendant. En eff et il y a des contre-indications au jeûne comme la grossesse, les états de dénutrition et d’hypercatabolisme, certaines pathologies…
Oui, en particulier pour la population océanienne, dont la culture alimentaire a été chamboulée par l’offre d’aliments européens, riches en sucre et en graisse, et qui paye un lourd tribut à l’obésité. Je tiens à dire à ce sujet qu’il est incompréhensible que la Cafat ne prenne pas en charge les consultations des diététiciennes-nutritionnistes, car elles peuvent accomplir un travail immense en prévention.Cela réduirait le risque d’en arriver ensuite à des pathologies graves, très coûteuses pour la collectivité.
On trouve le pire et le meilleur, mais ça n’a rien de nouveau. La volonté de garder ou de retrouver un poids idéal a toujours suscité beaucoup d’intérêt. Tel que je le conçois, le poids idéal, ce n’est pas un IMC (indice de masse corporelle) précis ni une norme esthétique, c’est le poids avec lequel la personne se sent bien physiquement et psychologiquementet qui est compatible avec un bon état de santé. Parmi les régimes, il y a tout et son contraire : certains prônent lerégime « paléo », riche en viande, alors que pour les végans c’est une horreur, d’autres ne jurent que par la monodiète, d’autres encore par les groupes alimentaires. La seule certitude,c’est que sur la durée les diktats ne marchent pas ! L’alimentation c’est tous les jours, plusieurs fois par jour, de la naissance à la mort. On s’imposant des restrictions fortes, on risque d’accumuler de la frustration qui va entraîner un besoin de compensation et donc une reprise rapide de poids.
Oui, les régimes restrictifs avec des aliments « tabous », tous les régimes « sans ». À force de passer de l’un à l’autre, on peut se retrouver en perte de repères, tant sur le plan comportemental que biologique et hormonal.
Aucun aliment n’est en lui-même responsable de l’obésité. C’est l’abus et aussi le manque qui posent problème. Dans l’obésité, on retrouve souvent un excès de certains types alimentaires dont le sucre, associé à des carences nutritionnelles. On mange trop de calories, et pas suffisamment de ce qui nous permet de les utiliser, c’est-à-dire les vitamines, les minéraux, les oligoéléments. Les calories vont alors être stockées sous forme de graisse.
Commencer par être attentif à soi-même et analyser son rapport à la nourriture. Lorsqu’on est tenté par tel aliment à tel moment de la journée, quel est notre degré de faim réel ? A-t-on vraiment besoin de manger, ou besoin de réconfort ? Quand on veut se pencher sérieusement sur son alimentation, il est utile de consulter une diététicienne-nutritionniste, dont le métier est justement d’explorer avec précision le comportement alimentaire, et de fournir des outils pour le rééquilibrer. Nous prenons le temps de connaître la personneet ses objectifs. On réalise une « enquête alimentaire » pour identifier à quel type de mangeur elle appartient. Que met-elle dans l’assiette ? En quelle quantité ? À quelle heure ? Mange-t-elle vite, ou pas ? Que ressent-elle par rapport à la nourriture ? Comment en est-elle venue à grossir ? Pourq uelles raisons tient-elle à perdre du poids ? Tout ce diagnostic est essentiel pour agir ensuite efficacement.
L’origine du surpoids et de l’obésité est multifactorielle. Le poids se définit par le rapport entre les calories ingérées et les calories dépensées, l’alimentation et l’activité physique sont donc déterminants. Mais l’état physiologique, l’âge, la génétique et d’éventuelles pathologies jouent aussi. De plus, les émotions ont un rôle très important. À l’origine de désordres alimentaires, il peut y avoir des traumatismes.
Globalement je ne vois pas de problème à effectuer un jeûne court, par exemple un jour par mois, où l’on ne fait que boire des boissons non caloriques. Quant aux jeûnes longs,ils sont à la mode mais je conseillerais de ne pas s’y lancer sans contrôle médical avant et pendant. En eff et il y a des contre-indications au jeûne comme la grossesse, les états de dénutrition et d’hypercatabolisme, certaines pathologies…
Oui, en particulier pour la population océanienne, dont la culture alimentaire a été chamboulée par l’offre d’aliments européens, riches en sucre et en graisse, et qui paye un lourd tribut à l’obésité. Je tiens à dire à ce sujet qu’il est incompréhensible que la Cafat ne prenne pas en charge les consultations des diététiciennes-nutritionnistes, car elles peuvent accomplir un travail immense en prévention.Cela réduirait le risque d’en arriver ensuite à des pathologies graves, très coûteuses pour la collectivité.
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