fbpx

Et si vous arrêtiez de fumer...

Et si vous arrêtiez de fumer...
 

Le mois de novembre est un mois sans tabac. Un grand défi collectif pour inciter le maximum de personnes à arrêter de fumer pendant 30 jours et définitivement. L’occasion de relever ce challenge et d’écraser sa cigarette.

Pendant longtemps, les femmes ont été moins touchées par les méfaits du tabac que les hommes. Maintenant que le nombre de femmes qui fument a augmenté et s’approche de celui des hommes, cette distinction n’est plus possible. « En Nouvelle-Calédonie, selon le baromètre santé jeunes 2019, le pourcentage de jeunes filles qui avaient expérimenté la cigarette était de 50 % contre 40 % pour les garçons », indique Ingrid Wamytan, responsable du programme de prévention, accompagnement et réduction des conduites addictives à l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie.

Plus exposées

Il s’avère que fumer a des conséquences plus graves chez les femmes que chez les hommes. Si la toxicité est la même, les femmes ne s’exposent pas aux mêmes risques. Le tabagisme est nocif pour la fertilité, la réduisant d’un tiers chez les femmes qui fument. Ces femmes sont également en moyenne ménopausées deux ans plus tôt. « Rappelons que la pilule et le tabac ne font pas bon ménage, insiste Ingrid Wamytan. L’alliance tabac-pilule est une cause importante de mortalité notamment par des accidents vasculaires cérébraux. » Pendant une grossesse, fumer entraîne un risque de naissance prématurée de 20 % et des problèmes pulmonaires aux nouveau-nés. « On constate par ailleurs que les femmes sont plus exposées au cancer du poumon, de la langue, de la gorge et à la broncho-pneumopathie chronique obstructive, indique-t-elle. Plusieurs études ont montré que fumer augmente le risque de cancer du sein. » Outre les risques sur la santé, le tabac a aussi des effets sur le capital beauté : vieillissement prématuré de la peau, visage grisâtre, cheveux cassants...

Volonté

Prendre la décision d’arrêter de fumer est un défi personnel qui demande de la volonté. Certaines personnes parviendront facilement à se passer de la cigarette, d’autres devront procéder par étapes. Pour supporter le manque, il existe des substituts nicotiniques : patchs, pastilles, gommes à mâcher. « Les patchs et les gommes à mâcher sont remboursés par la Cafat et la Mutuelle dès lors que vous avez une prescription médicale », précise Ingrid Wamytan. Autre méthode : celle de placer des aimants à un point précis de l’oreille. En tout cas, essayez de profiter de ce mois de novembre sans tabac pour écraser votre cigarette. Pensez à votre santé et à votre porte-monnaie.

L’Agence sanitaire et sociale a lancé un groupe Facebook Ensemble ayons le déclic pour #novembresanstabac ! Il s’agit d’un groupe d’entraide et de partage pour celles et ceux qui souhaitent arrêter de fumer dans le cadre de l’opération «Un mois sans tabac». Des professionnels du dispositif Declic et de l’Agence sanitaire et sociale participent aussi à ce groupe afin de répondre à vos questions, de vous accompagner dans ce sevrage et de vous motiver pour ne pas craquer. Par ailleurs, le dispositif Declic offre, gratuitement et anonymement, aux jeunes consommateurs (- de 25 ans) et à leur entourage, la possibilité d’effectuer un bilan de leur consommation, d’obtenir information et conseil et, le cas échéant, une aide à l’arrêt de la consommation. Tél. : 25 50 78. Pour les plus de 25 ans, le Centre de soin en addictologie (CSA) vous accueille au 1, rue Gallieni, à Nouméa. Tél. 24 01 66.

Pendant longtemps, les femmes ont été moins touchées par les méfaits du tabac que les hommes. Maintenant que le nombre de femmes qui fument a augmenté et s’approche de celui des hommes, cette distinction n’est plus possible. « En Nouvelle-Calédonie, selon le baromètre santé jeunes 2019, le pourcentage de jeunes filles qui avaient expérimenté la cigarette était de 50 % contre 40 % pour les garçons », indique Ingrid Wamytan, responsable du programme de prévention, accompagnement et réduction des conduites addictives à l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie.

Plus exposées

Il s’avère que fumer a des conséquences plus graves chez les femmes que chez les hommes. Si la toxicité est la même, les femmes ne s’exposent pas aux mêmes risques. Le tabagisme est nocif pour la fertilité, la réduisant d’un tiers chez les femmes qui fument. Ces femmes sont également en moyenne ménopausées deux ans plus tôt. « Rappelons que la pilule et le tabac ne font pas bon ménage, insiste Ingrid Wamytan. L’alliance tabac-pilule est une cause importante de mortalité notamment par des accidents vasculaires cérébraux. » Pendant une grossesse, fumer entraîne un risque de naissance prématurée de 20 % et des problèmes pulmonaires aux nouveau-nés. « On constate par ailleurs que les femmes sont plus exposées au cancer du poumon, de la langue, de la gorge et à la broncho-pneumopathie chronique obstructive, indique-t-elle. Plusieurs études ont montré que fumer augmente le risque de cancer du sein. » Outre les risques sur la santé, le tabac a aussi des effets sur le capital beauté : vieillissement prématuré de la peau, visage grisâtre, cheveux cassants...

Volonté

Prendre la décision d’arrêter de fumer est un défi personnel qui demande de la volonté. Certaines personnes parviendront facilement à se passer de la cigarette, d’autres devront procéder par étapes. Pour supporter le manque, il existe des substituts nicotiniques : patchs, pastilles, gommes à mâcher. « Les patchs et les gommes à mâcher sont remboursés par la Cafat et la Mutuelle dès lors que vous avez une prescription médicale », précise Ingrid Wamytan. Autre méthode : celle de placer des aimants à un point précis de l’oreille. En tout cas, essayez de profiter de ce mois de novembre sans tabac pour écraser votre cigarette. Pensez à votre santé et à votre porte-monnaie.

L’Agence sanitaire et sociale a lancé un groupe Facebook Ensemble ayons le déclic pour #novembresanstabac ! Il s’agit d’un groupe d’entraide et de partage pour celles et ceux qui souhaitent arrêter de fumer dans le cadre de l’opération «Un mois sans tabac». Des professionnels du dispositif Declic et de l’Agence sanitaire et sociale participent aussi à ce groupe afin de répondre à vos questions, de vous accompagner dans ce sevrage et de vous motiver pour ne pas craquer. Par ailleurs, le dispositif Declic offre, gratuitement et anonymement, aux jeunes consommateurs (- de 25 ans) et à leur entourage, la possibilité d’effectuer un bilan de leur consommation, d’obtenir information et conseil et, le cas échéant, une aide à l’arrêt de la consommation. Tél. : 25 50 78. Pour les plus de 25 ans, le Centre de soin en addictologie (CSA) vous accueille au 1, rue Gallieni, à Nouméa. Tél. 24 01 66.

Chercher un article

Les archives


La Newsletter Femmes.nc


En kiosque :

Femmes.nc est un site du Groupe Melchior. ©