L’acupuncture va stimuler à l’aide d’aiguilles certains points spécifiques du corps afin de prévenir, soulager ou participer à améliorer l’état d’une personne att einte d’une maladie ou d’un trouble.
L’acupuncture, qui consiste en la puncture de points situés à des endroits précis sur des méridiens qui parcourent le corps, est un des piliers de la médecine traditionnelle chinoise. Elle a pour objectif de rétablir l’équilibre de l’énergie vitale, le tchi ou le qi, de la tonifi er lorsqu’elle est insuffi sante ou de la disperser en cas de blocage. « L’acupuncture traditionnelle chinoise est basée sur le corps et l’esprit. Nous allons chercher la cause d’un dysfonctionnement et non pas seulement traiter le symptôme », précise une de nos thérapeutes, certifi ée en acupuncture traditionnelle chinoise et spécialisée en diétothérapie, soit la diététique chinoise.
La médecine traditionnelle chinoise s’appuie notamment sur cinq mouvements: le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. Sous le contrôle de chaque mouvement se trouve un organe principal qui est lui-même en relation avec un viscère. Chaque mouvement correspond à un ensemble d’éléments : organes, saisons, énergies, sentiments... Pour le bois, ce sont le foie et la vésicule biliaire, les yeux, le printemps, le vent et la colère. Le feu est associé au coeur, à l’intestin grêle, à la langue, l’été, la chaleur, et la joie. La terre, à la rate et au pancréas, la bouche, la fi n de l’été mais aussi l’humidité et les soucis. Le métal au poumon et au gros intestin, au nez, à l’automne, à la sécheresse et la tristesse. L’eau au rein et à la vessie, aux oreilles, à l’hiver, le froid et la peur. « Les organes sont appelés yin, ils sont pleins. Les viscères sont yang, ils sont appelés des organes creux », indique l’acupunctrice. Un bon équilibre entre ces cinq mouvements est propice à une bonne santé. Tous les symptômes présentés par la personne souff rante seront donc analysés à la lumière de ces principes.
Cette vision psychosomatique de l’homme est au centre de la conception chinoise de la vie. Les excès ou les carences d’un mouvement quelconque affecteront d’abord l’organe et les constituants de la sphère à laquelle il est associé, avant de se répercuter sur d’autres sphères ou d’autres organes. « Les interactions sont toutefois complexes entre les mouvements, relève la thérapeute. Par exemple, l’eau est la mère du bois, elle nourrit les plantes et les arbres. Si vous souff rez par exemple d’un problème de tendinite récurrent, je vais essayer de savoir si c’est le mouvement bois qui est malade ou si c’est le mouvement eau qui ne nourrit pas correctement, son enfant, le bois. »
« Avant de commencer une séance d’acupuncture, il est essentiel de bien connaître l’historique de santé de la personne qui vient consulter, sa nature, ses habitudes alimentaires, son mode de vie ou si elle est perturbée émotionnellement suite à un événement survenu dans sa vie », précise-t-elle. Selon ses propos et ses problèmes de santé, nous allons nous pencher sur les binômes d’organes associés à un mouvement et aux sentiments. » Le thérapeute va également ausculter le pouls de son patient, un examen essentiel au bon diagnostic car il décèle l’état de son énergie générale, du fonctionnement des organes ou de son état émotionnel.
Au coeur de la pratique de l’acupuncture, les méridiens sont un concept fondamental dans la médecine traditionnelle chinoise. « Nous allons alors rétablir la circulation de l’énergie vitale en stimulant à l’aide de fi nes aiguilles ou nos doigts, certains points essentiellement localisés sur les vingt méridiens, dont douze sont considérés comme principaux mais il existe également les huit merveilleux vaisseaux ou les méridiens extraordinaires, des méridiens musculaires, des méridiens divergents », explique-t-elle. Lorsque ces points sont piqués par les aiguilles, l’énergie en ce point est soit tonifi ée, soit dispersée, selon les besoins. Le soulagement peut être immédiat ou survenir dans les jours à venir, de même qu’une sensation de fatigue peut se présenter après une séance. Le nombre d’aiguilles insérées sous la peau dépend du trouble à traiter. « En général, nous essayons d’utiliser un minimum d’aiguilles afin d’optimiser leur effet », souligne l’acupunctrice. Le traitement comporte deux phases. « La première consiste en un rééquilibrage en piquant la personne dans son dos, notamment sur le méridien de la vessie. La seconde partie du traitement qui se fait sur le côté face consolide le premier en touchant des zones comme les bras, les jambes, l’abdomen, en sachant toutefois que chaque séance est totalement adaptée au cas par cas », appuie-t-elle.
Au coeur de la pratique de l’acupuncture, les méridiens sont un concept fondamental dans la médecine traditionnelle chinoise.
Son champ d’application est très large. Tout dysfonctionnement peut être amélioré par l’acupuncture. Elle peut aider à calmer la douleur, à soulager les inflammations de manière durable, les problèmes gastriques, l’eczéma, se révéler effi cace pour soigner les allergies, les maux de tête, les migraines, les problèmes gynécologiques, urinaires, les acouphènes. L’acupuncture peut aider également les personnes souffrant de diabète. Elle est un excellent remède contre le stress, l’anxiété, la dépression, les problèmes de sommeil… Elle apporte une aide précieuse à l’arrêt du tabac et à la perte de poids.
L’acupuncture n’est pas dangereuse à moins que vous vous évanouissiez juste à la vue des aiguilles ! Toutefois, l’acupuncture ne doit pas se substituer aux traitements médicaux, notamment dans le cas de maladies graves, telles que le cancer. «L’acupuncture va aider les patients en att énuant de nombreux eff ets secondaires dus à la chimiothérapie », explique la thérapeute. L’acupuncture n’est donc pas incompatible avec la médecine classique, elle est un outil supplémentaire et complémentaire pour mieux traiter les patients.
Elle permet de réduire les maux spécifi ques liés à la grossesse.
C’est le cas par exemple des nausées et des vomissements si fréquents pendant les premiers mois ou bien des problèmes de jambes lourdes, de sciatique, de troubles du sommeil… L’acupuncture peut également être utilisée quelques jours avant l’accouchement pour préparer le périnée.
La moxibustion consiste à réchauffer à l’aide des moxas un point d’acupuncture et à faire pénétrer la chaleur à travers la peau. Elle fait référence à l’élément feu dans la théorie des cinq éléments de la médecine chinoise traditionnelle.
«À l’instar de l’acupuncture, la moxibustion qui se fonde également sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise traite les maux en stimulant des points précis du corps humain », souligne Charlott e Bruneel, tradipraticienne en énergétique chinoise. Cett e méthode thérapeutique ancestrale, liée à l’élément feu, utilise à la place des aiguilles un moxa, terme qui désigne une variété d’armoise, la plante avec laquelle les moxas sont généralement fabriqués. Ils se présentent le plus souvent sous la forme de boulett es, de cônes ou de bâtonnets. « Après avoir réalisé un bilan, nous avons recours aux moxas sur une personne lorsque celle-ci présente des symptômes d’excès de froid et qui est faible. La moxibustion va alors permett re par la chaleur de rééquilibrer un dysfonctionnement énergétique, de tonifi er lorsqu’il y a un vide de yang ou de façon générale d’activer et de faire circuler le Qi, l’énergie, et le sang dans les méridiens », indique Charlott e Bruneel. « En revanche, on ne va pas utiliser cett e méthode de soin lorsqu’une personne est très dynamique, en excès de feu et de chaleur, qui a un pouls rapide. On privilégiera alors l’acupuncture. » La moxibustion va se concentrer sur un point d’acupuncture précis, correspondant à une fonction ou organe du corps. Les moxas ont des propriétés chauff antes et asséchantes. Les réactions physiologiques à la chaleur des moxas entraînent une augmentation de l’immunité générale de l’organisme. « C’est le cas du point 36E, situé près du genou, qui est un des points d’acupuncture les plus utilisés pour renforcer le système immunitaire et ainsi traiter les diff érentes faiblesses, mais aussi les problèmes de digestion », appuie Charlott e Bruneel. Un point considéré aussi comme un point de la longévité.
La moxibustion directe consiste à poser le moxa, en forme de cône, sur la peau par le praticien. Il va se consumer doucement en produisant de la fumée et de la chaleur. Une chaleur qui va pénétrer dans la peau au niveau du point d’acupuncture où il a été placé. Lorsque la chaleur est ressentie par le patient, l’acupuncteur l’enlève et recommence l’opération. La moxibustion indirecte se pratique avec un bâtonnet ou un moxa en forme de cigare d’environ 20 cm. « Nous tenons le moxa dans la main et nous l’approchons plusieurs fois vers la peau et le retirons dès qu’il y a une sensation de chaleur », explique Charlott e Bruneel. La zone ciblée va alors rougir. Le traitement va équilibrer les forces du yin et du yang. Ces deux pratiques n’occasionnent aucun eff et secondaire toxique.
La moxibustion peut être utilisée de façon préventive pour renforcer le système immunitaire des personnes faibles et âgées. Grâce à cett e stimulation thermique sur les méridiens, la moxibustion va pouvoir faire circuler les énergies et soulager un large éventail de dysfonctionnements, de troubles et de douleurs chroniques.
La moxibustion a des eff ets bénéfi ques sur le système moteur et musculaire. Elle soigne l’arthrite, les rhumatismes, les troubles cervicaux, la lombalgie. Elle est préconisée pour soulager les maladies respiratoires : bronchites chroniques, asthme, toux… « Elle est recommandée pour les problèmes liés au système digestif, soit l’aérophagie, la constipation, la diarrhée, les maladies en lien avec l’appareil circulatoire,l’ hypertension, la mauvaise circulation sanguine », précise Charlott e Bruneel. Le traitement par la chaleur trouve aussi d’autres applications thérapeutiques telles que les fatigues chroniques, les migraines récidivantes, l’hyperthyroïdie, le stress, l’angoisse, les troubles du sommeil...
La moxibustion peut être contre-indiquée suivant les troubles rencontrés et l’état de santé général : température, fièvre, infections, inflammations, toutes les maladies en hyper. Elle est à éviter sur les personnes rouges, congestionnées, pléthoriques qui mangent beaucoup et font peu d’exercices, sur les personnes diabétiques, sur les personnes à peau fragile.
Il existe de nombreuses espèces recensées d’armoise, les plus connues étant l’estragon, l’absinthe, et le génépi. L’armoise qui est utilisée en moxibustion est l’«Artemisia Vulgaris » ou herbe de Saint Jean. L’armoise a des vertus antiseptiques, anti-infl ammatoires, antispasmodiques, expectorantes et est souvent prescrite en phytothérapie pour des douleurs utérines, telles que celles de l’accouchement, des menstruations accompagnées de saignements abondants, ainsi que pour les problèmes digestifs, les troubles hormonaux et circulatoires. Dans l’antiquité, cett e plante herbacée a été à l’époque associée à la femme et à ses problèmes de santé. C’est la raison pour laquelle on l’a baptisée Artémise, terme dérivé du nom de la déesse Artémis.
La luxopuncture est une forme d’acupuncture sans aiguilles qui agit sur les points réfl exes à l’aide d’un faisceau infrarouge. Une méthode douce qui permet notamment de se relaxer, de lutter contre la dépendance tabagique ou de perdre du poids.
La luxopuncture, soit littéralement l’application de lumière sur des points, s’inspire de l’acupuncture traditionnelle et se pratique avec un appareil médical générant un rayonnement infrarouge qui stimule des zones cutanées précises. « Il s’agit d’une acupuncture avec des faisceaux infrarouges sans aiguille, reconnue depuis vingt ans, plus douce et qui ne rebute pas les personnes qui n’aiment pas la vue des aiguilles », précise Danielle Secondy qui pratique cette technique.
L’objectif est de corriger un déséquilibre fonctionnel de certains organes : systèmes hormonal, digestif ou lymphatique par exemple.
« Je propose cinq protocoles diff érents qui concernent la perte de poids, le sevrage du tabac, les troubles liés à la ménopause, la relaxation, et l’éclat du visage », poursuit Danielle Secondy. Pour chaque protocole, des points réfl exes particuliers sur le corps, tels que le sommet du crâne, les ailes du nez, les tempes, les oreilles, les poignets, le ventre, les pieds ou les jambes, vont être stimulés à l’aide du faisceau laser. « Au regard des troubles alimentaires, la luxopuncture prend le problème à la racine, relate Danielle Secondy. Elle va vous permettre de comprendre et d’agir sur votre comportement alimentaire en s’appuyant également sur un guide des bonnes pratiques en matière d’alimentation et un suivi diététique pour favoriser les résultats et la stabilisation de votre poids. » Comptez cinq séances pour perdre trois kilos et huit séances pour en perdre cinq.
Pour les femmes en période de ménopause, la luxopuncture va ainsi att énuer en huit séances les troubles indésirables tels que les bouffées de chaleur, l’irritabilité, ou encore le manque de sommeil. Quant à l’arrêt du tabac, cett e technique permet de supprimer la dépendance physique qui va durer entre 3 et 5 jours en fonction des patients mais également la dépendance psychique. « La luxopuncture va stimuler la production naturelle d’endorphines et de dopamine qui sont bloquées par l’absorption de nicotine », souligne Danielle Secondy. Une fois cette production hormonale réactivée, l’ex-fumeur sentira un eff et relaxant et non plus de l’irritabilité ou de la nervosité.
La luxopuncture est un soin totalement indolore et sans aucun risque pour la santé. Par mesure de précaution, il est déconseillé aux femmes enceintes, aux personnes att eintes d’une maladie grave ou de troubles épileptiques.
L’acupuncture va stimuler à l’aide d’aiguilles certains points spécifiques du corps afin de prévenir, soulager ou participer à améliorer l’état d’une personne att einte d’une maladie ou d’un trouble.
L’acupuncture, qui consiste en la puncture de points situés à des endroits précis sur des méridiens qui parcourent le corps, est un des piliers de la médecine traditionnelle chinoise. Elle a pour objectif de rétablir l’équilibre de l’énergie vitale, le tchi ou le qi, de la tonifi er lorsqu’elle est insuffi sante ou de la disperser en cas de blocage. « L’acupuncture traditionnelle chinoise est basée sur le corps et l’esprit. Nous allons chercher la cause d’un dysfonctionnement et non pas seulement traiter le symptôme », précise une de nos thérapeutes, certifi ée en acupuncture traditionnelle chinoise et spécialisée en diétothérapie, soit la diététique chinoise.
La médecine traditionnelle chinoise s’appuie notamment sur cinq mouvements: le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. Sous le contrôle de chaque mouvement se trouve un organe principal qui est lui-même en relation avec un viscère. Chaque mouvement correspond à un ensemble d’éléments : organes, saisons, énergies, sentiments... Pour le bois, ce sont le foie et la vésicule biliaire, les yeux, le printemps, le vent et la colère. Le feu est associé au coeur, à l’intestin grêle, à la langue, l’été, la chaleur, et la joie. La terre, à la rate et au pancréas, la bouche, la fi n de l’été mais aussi l’humidité et les soucis. Le métal au poumon et au gros intestin, au nez, à l’automne, à la sécheresse et la tristesse. L’eau au rein et à la vessie, aux oreilles, à l’hiver, le froid et la peur. « Les organes sont appelés yin, ils sont pleins. Les viscères sont yang, ils sont appelés des organes creux », indique l’acupunctrice. Un bon équilibre entre ces cinq mouvements est propice à une bonne santé. Tous les symptômes présentés par la personne souff rante seront donc analysés à la lumière de ces principes.
Cette vision psychosomatique de l’homme est au centre de la conception chinoise de la vie. Les excès ou les carences d’un mouvement quelconque affecteront d’abord l’organe et les constituants de la sphère à laquelle il est associé, avant de se répercuter sur d’autres sphères ou d’autres organes. « Les interactions sont toutefois complexes entre les mouvements, relève la thérapeute. Par exemple, l’eau est la mère du bois, elle nourrit les plantes et les arbres. Si vous souff rez par exemple d’un problème de tendinite récurrent, je vais essayer de savoir si c’est le mouvement bois qui est malade ou si c’est le mouvement eau qui ne nourrit pas correctement, son enfant, le bois. »
« Avant de commencer une séance d’acupuncture, il est essentiel de bien connaître l’historique de santé de la personne qui vient consulter, sa nature, ses habitudes alimentaires, son mode de vie ou si elle est perturbée émotionnellement suite à un événement survenu dans sa vie », précise-t-elle. Selon ses propos et ses problèmes de santé, nous allons nous pencher sur les binômes d’organes associés à un mouvement et aux sentiments. » Le thérapeute va également ausculter le pouls de son patient, un examen essentiel au bon diagnostic car il décèle l’état de son énergie générale, du fonctionnement des organes ou de son état émotionnel.
Au coeur de la pratique de l’acupuncture, les méridiens sont un concept fondamental dans la médecine traditionnelle chinoise. « Nous allons alors rétablir la circulation de l’énergie vitale en stimulant à l’aide de fi nes aiguilles ou nos doigts, certains points essentiellement localisés sur les vingt méridiens, dont douze sont considérés comme principaux mais il existe également les huit merveilleux vaisseaux ou les méridiens extraordinaires, des méridiens musculaires, des méridiens divergents », explique-t-elle. Lorsque ces points sont piqués par les aiguilles, l’énergie en ce point est soit tonifi ée, soit dispersée, selon les besoins. Le soulagement peut être immédiat ou survenir dans les jours à venir, de même qu’une sensation de fatigue peut se présenter après une séance. Le nombre d’aiguilles insérées sous la peau dépend du trouble à traiter. « En général, nous essayons d’utiliser un minimum d’aiguilles afin d’optimiser leur effet », souligne l’acupunctrice. Le traitement comporte deux phases. « La première consiste en un rééquilibrage en piquant la personne dans son dos, notamment sur le méridien de la vessie. La seconde partie du traitement qui se fait sur le côté face consolide le premier en touchant des zones comme les bras, les jambes, l’abdomen, en sachant toutefois que chaque séance est totalement adaptée au cas par cas », appuie-t-elle.
Au coeur de la pratique de l’acupuncture, les méridiens sont un concept fondamental dans la médecine traditionnelle chinoise.
Son champ d’application est très large. Tout dysfonctionnement peut être amélioré par l’acupuncture. Elle peut aider à calmer la douleur, à soulager les inflammations de manière durable, les problèmes gastriques, l’eczéma, se révéler effi cace pour soigner les allergies, les maux de tête, les migraines, les problèmes gynécologiques, urinaires, les acouphènes. L’acupuncture peut aider également les personnes souffrant de diabète. Elle est un excellent remède contre le stress, l’anxiété, la dépression, les problèmes de sommeil… Elle apporte une aide précieuse à l’arrêt du tabac et à la perte de poids.
L’acupuncture n’est pas dangereuse à moins que vous vous évanouissiez juste à la vue des aiguilles ! Toutefois, l’acupuncture ne doit pas se substituer aux traitements médicaux, notamment dans le cas de maladies graves, telles que le cancer. «L’acupuncture va aider les patients en att énuant de nombreux eff ets secondaires dus à la chimiothérapie », explique la thérapeute. L’acupuncture n’est donc pas incompatible avec la médecine classique, elle est un outil supplémentaire et complémentaire pour mieux traiter les patients.
Elle permet de réduire les maux spécifi ques liés à la grossesse.
C’est le cas par exemple des nausées et des vomissements si fréquents pendant les premiers mois ou bien des problèmes de jambes lourdes, de sciatique, de troubles du sommeil… L’acupuncture peut également être utilisée quelques jours avant l’accouchement pour préparer le périnée.
La moxibustion consiste à réchauffer à l’aide des moxas un point d’acupuncture et à faire pénétrer la chaleur à travers la peau. Elle fait référence à l’élément feu dans la théorie des cinq éléments de la médecine chinoise traditionnelle.
«À l’instar de l’acupuncture, la moxibustion qui se fonde également sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise traite les maux en stimulant des points précis du corps humain », souligne Charlott e Bruneel, tradipraticienne en énergétique chinoise. Cett e méthode thérapeutique ancestrale, liée à l’élément feu, utilise à la place des aiguilles un moxa, terme qui désigne une variété d’armoise, la plante avec laquelle les moxas sont généralement fabriqués. Ils se présentent le plus souvent sous la forme de boulett es, de cônes ou de bâtonnets. « Après avoir réalisé un bilan, nous avons recours aux moxas sur une personne lorsque celle-ci présente des symptômes d’excès de froid et qui est faible. La moxibustion va alors permett re par la chaleur de rééquilibrer un dysfonctionnement énergétique, de tonifi er lorsqu’il y a un vide de yang ou de façon générale d’activer et de faire circuler le Qi, l’énergie, et le sang dans les méridiens », indique Charlott e Bruneel. « En revanche, on ne va pas utiliser cett e méthode de soin lorsqu’une personne est très dynamique, en excès de feu et de chaleur, qui a un pouls rapide. On privilégiera alors l’acupuncture. » La moxibustion va se concentrer sur un point d’acupuncture précis, correspondant à une fonction ou organe du corps. Les moxas ont des propriétés chauff antes et asséchantes. Les réactions physiologiques à la chaleur des moxas entraînent une augmentation de l’immunité générale de l’organisme. « C’est le cas du point 36E, situé près du genou, qui est un des points d’acupuncture les plus utilisés pour renforcer le système immunitaire et ainsi traiter les diff érentes faiblesses, mais aussi les problèmes de digestion », appuie Charlott e Bruneel. Un point considéré aussi comme un point de la longévité.
La moxibustion directe consiste à poser le moxa, en forme de cône, sur la peau par le praticien. Il va se consumer doucement en produisant de la fumée et de la chaleur. Une chaleur qui va pénétrer dans la peau au niveau du point d’acupuncture où il a été placé. Lorsque la chaleur est ressentie par le patient, l’acupuncteur l’enlève et recommence l’opération. La moxibustion indirecte se pratique avec un bâtonnet ou un moxa en forme de cigare d’environ 20 cm. « Nous tenons le moxa dans la main et nous l’approchons plusieurs fois vers la peau et le retirons dès qu’il y a une sensation de chaleur », explique Charlott e Bruneel. La zone ciblée va alors rougir. Le traitement va équilibrer les forces du yin et du yang. Ces deux pratiques n’occasionnent aucun eff et secondaire toxique.
La moxibustion peut être utilisée de façon préventive pour renforcer le système immunitaire des personnes faibles et âgées. Grâce à cett e stimulation thermique sur les méridiens, la moxibustion va pouvoir faire circuler les énergies et soulager un large éventail de dysfonctionnements, de troubles et de douleurs chroniques.
La moxibustion a des eff ets bénéfi ques sur le système moteur et musculaire. Elle soigne l’arthrite, les rhumatismes, les troubles cervicaux, la lombalgie. Elle est préconisée pour soulager les maladies respiratoires : bronchites chroniques, asthme, toux… « Elle est recommandée pour les problèmes liés au système digestif, soit l’aérophagie, la constipation, la diarrhée, les maladies en lien avec l’appareil circulatoire,l’ hypertension, la mauvaise circulation sanguine », précise Charlott e Bruneel. Le traitement par la chaleur trouve aussi d’autres applications thérapeutiques telles que les fatigues chroniques, les migraines récidivantes, l’hyperthyroïdie, le stress, l’angoisse, les troubles du sommeil...
La moxibustion peut être contre-indiquée suivant les troubles rencontrés et l’état de santé général : température, fièvre, infections, inflammations, toutes les maladies en hyper. Elle est à éviter sur les personnes rouges, congestionnées, pléthoriques qui mangent beaucoup et font peu d’exercices, sur les personnes diabétiques, sur les personnes à peau fragile.
Il existe de nombreuses espèces recensées d’armoise, les plus connues étant l’estragon, l’absinthe, et le génépi. L’armoise qui est utilisée en moxibustion est l’«Artemisia Vulgaris » ou herbe de Saint Jean. L’armoise a des vertus antiseptiques, anti-infl ammatoires, antispasmodiques, expectorantes et est souvent prescrite en phytothérapie pour des douleurs utérines, telles que celles de l’accouchement, des menstruations accompagnées de saignements abondants, ainsi que pour les problèmes digestifs, les troubles hormonaux et circulatoires. Dans l’antiquité, cett e plante herbacée a été à l’époque associée à la femme et à ses problèmes de santé. C’est la raison pour laquelle on l’a baptisée Artémise, terme dérivé du nom de la déesse Artémis.
La luxopuncture est une forme d’acupuncture sans aiguilles qui agit sur les points réfl exes à l’aide d’un faisceau infrarouge. Une méthode douce qui permet notamment de se relaxer, de lutter contre la dépendance tabagique ou de perdre du poids.
La luxopuncture, soit littéralement l’application de lumière sur des points, s’inspire de l’acupuncture traditionnelle et se pratique avec un appareil médical générant un rayonnement infrarouge qui stimule des zones cutanées précises. « Il s’agit d’une acupuncture avec des faisceaux infrarouges sans aiguille, reconnue depuis vingt ans, plus douce et qui ne rebute pas les personnes qui n’aiment pas la vue des aiguilles », précise Danielle Secondy qui pratique cette technique.
L’objectif est de corriger un déséquilibre fonctionnel de certains organes : systèmes hormonal, digestif ou lymphatique par exemple.
« Je propose cinq protocoles diff érents qui concernent la perte de poids, le sevrage du tabac, les troubles liés à la ménopause, la relaxation, et l’éclat du visage », poursuit Danielle Secondy. Pour chaque protocole, des points réfl exes particuliers sur le corps, tels que le sommet du crâne, les ailes du nez, les tempes, les oreilles, les poignets, le ventre, les pieds ou les jambes, vont être stimulés à l’aide du faisceau laser. « Au regard des troubles alimentaires, la luxopuncture prend le problème à la racine, relate Danielle Secondy. Elle va vous permettre de comprendre et d’agir sur votre comportement alimentaire en s’appuyant également sur un guide des bonnes pratiques en matière d’alimentation et un suivi diététique pour favoriser les résultats et la stabilisation de votre poids. » Comptez cinq séances pour perdre trois kilos et huit séances pour en perdre cinq.
Pour les femmes en période de ménopause, la luxopuncture va ainsi att énuer en huit séances les troubles indésirables tels que les bouffées de chaleur, l’irritabilité, ou encore le manque de sommeil. Quant à l’arrêt du tabac, cett e technique permet de supprimer la dépendance physique qui va durer entre 3 et 5 jours en fonction des patients mais également la dépendance psychique. « La luxopuncture va stimuler la production naturelle d’endorphines et de dopamine qui sont bloquées par l’absorption de nicotine », souligne Danielle Secondy. Une fois cette production hormonale réactivée, l’ex-fumeur sentira un eff et relaxant et non plus de l’irritabilité ou de la nervosité.
La luxopuncture est un soin totalement indolore et sans aucun risque pour la santé. Par mesure de précaution, il est déconseillé aux femmes enceintes, aux personnes att eintes d’une maladie grave ou de troubles épileptiques.
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