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Test de Campbell, tel maître, tel chiot

Test de Campbell, tel maître, tel chiot
 

Adopter un chien, c’est une vraie histoire d’amour, mais c’est aussi une question de choix. Comment repérer les traits de caractère d’un chiot dans une portée où les bébés sont tous plus mignons les uns que les autres ? Un test permet de se faire une idée…

Le test comportemental de Campbell a été mis au point dans les années 1970 par un éthologiste californien du nom de William Campbell. Par une série d’observations et de mises en situation, il permettrait de repérer les grands traits de caractère d’un chiot, afin de sélectionner l’animal le plus en phase avec la personnalité d’un acquéreur potentiel ou le plus à même de répondre aux missions que ce dernier souhaite lui confier. Si les fondements scientifiques de ce test font depuis l’objet de vifs débats entre ses adeptes les plus convaincus et ses détracteurs les plus féroces, il reste une référence dans le milieu canin et permet surtout, lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions, de repérer les grandes tendances comportementales d’un jeune animal.

Étape 1 : préparation du test

Si certaines mauvaises langues le tiennent pour inutile, le test de Campbell a tout de même prouvé, à travers de nombreuses expériences, qu’il était capable de déceler certains traits récurrents observables d’un individu à l’autre. Mais pour obtenir des résultats satisfaisants, encore faut-il respecter à la lettre les prérequis de Campbell.

Tout d’abord, le chiot doit être testé au cours de sa septième semaine, soit entre 40 et 50 jours. Les observations doivent être réalisées dans un endroit calme, loin de toute sollicitation. L’endroit devra avoir été nettoyé pour éliminer les éventuelles odeurs d’autres animaux et ne pas être familier du chiot. Le test ne devra être réalisé qu’une seule fois, en veillant à conserver une attitude le plus neutre possible.

Pour chaque étape, observez très attentivement le comportement du chiot et notamment sa queue. Repérez ensuite le comportement adopté par l’animal dans la grille d’évaluation…

Étape 2 : test de l’attraction sociale

Posez le chiot en douceur au centre de la zone de test puis éloignez-vous lentement de quelques mètres dans la direction opposée à celle de la porte par laquelle vous êtes entré. Mettez-vous à genoux et frappez doucement dans vos mains pour attirer l’animal, puis observez sa réaction.

A : Il vient immédiatement, en sautillant, la queue haute, et vous mordille les mains.
B : Il vient immédiatement, la queue haute, et vous gratte les mains avec les pattes.
C : Il vient immédiatement, la queue basse.
D : Il vient en hésitant, la queue basse.
E : Il ne vient pas.

Étape 3 : test de l’aptitude à vous suivre

Placez-vous debout près du chiot puis éloignez-vous en marchant, en vous assurant qu’il vous a bien vu démarrer. Observez la réaction du chien.

A : Il suit immédiatement, la queue haute, en tentant de vous mordiller les pieds.
B : Il suit immédiatement, la queue haute.
C : Il suit immédiatement, la queue basse.
D : Il suit en hésitant, la queue basse.
E : Il ne suit pas ou reste à distance.

Étape 4 : test de la réponse à la contrainte

Accroupi, retournez délicatement le chiot sur le sol et maintenez-le dans cette position environ 30 secondes, main posée sur la poitrine. Que se passe-t-il ?

A : Il se rebelle, mordille.
B : Il se rebelle, se débat.
C : Il se rebelle puis vous lèche les mains.
D : Il se montre docile et vous lèche les mains.

Étape 5 : test de la dominance

Couchez le chiot puis caressez-le doucement en partant de la tête jusqu’à la base de la queue. Comment réagit l’animal ?

A : Il bondit sur ses pattes, vous gratte, mord, gronde.
B : Il bondit sur ses pattes et vous gratte.
C : Il se tortille, vous lèche les mains.
D : Il se met sur le dos, vous lèche les mains.
E : Il s’éloigne.

Étape 6 : test de la dignité

Soulevez légèrement le chien du sol par le ventre, en croisant les doigts, paumes des mains vers le haut. Maintenez la position 30 secondes et observez.

A : Il se débat violemment, mord, gronde, pleure.
B : Il se débat beaucoup, pleure.
C : Il se débat, puis se calme et vous lèche.
D : Il ne lutte pas et vous lèche.

Résultats du test

Deux A ou plus et quelques B :

vous avez affaire à un petit toutou dominant, dont le caractère risque de devenir querelleur, voire agressif avec le temps. À proscrire pour les enfants, les autres animaux ou les personnes âgées, c’est un excellent chien de garde ou de défense, qui s’épanouira dans un environnement calme et dans un cadre strict sans être brutal.

Trois B ou plus :

à tendance dominante, le chiot B est plus modéré que son cousin A. Il a besoin d’un dressage en douceur, dans un environnement calme, pour apprendre rapidement. S’il peut s’entendre avec de grands enfants, il n’est pas idéal pour les plus petits et ne s’entend guère avec ses congénères du même sexe.

Trois C ou plus :

ce chiot au caractère équilibré est docile et s’adapte facilement. C’est le toutou idéal des familles et des personnes âgées.

Deux D ou plus avec des E :

c’est un animal soumis qui aura besoin de beaucoup d’affection pour prendre confiance en lui. Doux avec les enfants, les chiens E ne mordent que s’ils se sentent agressés. Attention toutefois : si le chiot a obtenu un E au test de dominance, c’est un animal particulièrement indépendant et craintif, qui nécessite un dressage spécifique.

Le test comportemental de Campbell a été mis au point dans les années 1970 par un éthologiste californien du nom de William Campbell. Par une série d’observations et de mises en situation, il permettrait de repérer les grands traits de caractère d’un chiot, afin de sélectionner l’animal le plus en phase avec la personnalité d’un acquéreur potentiel ou le plus à même de répondre aux missions que ce dernier souhaite lui confier. Si les fondements scientifiques de ce test font depuis l’objet de vifs débats entre ses adeptes les plus convaincus et ses détracteurs les plus féroces, il reste une référence dans le milieu canin et permet surtout, lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions, de repérer les grandes tendances comportementales d’un jeune animal.

Étape 1 : préparation du test

Si certaines mauvaises langues le tiennent pour inutile, le test de Campbell a tout de même prouvé, à travers de nombreuses expériences, qu’il était capable de déceler certains traits récurrents observables d’un individu à l’autre. Mais pour obtenir des résultats satisfaisants, encore faut-il respecter à la lettre les prérequis de Campbell.

Tout d’abord, le chiot doit être testé au cours de sa septième semaine, soit entre 40 et 50 jours. Les observations doivent être réalisées dans un endroit calme, loin de toute sollicitation. L’endroit devra avoir été nettoyé pour éliminer les éventuelles odeurs d’autres animaux et ne pas être familier du chiot. Le test ne devra être réalisé qu’une seule fois, en veillant à conserver une attitude le plus neutre possible.

Pour chaque étape, observez très attentivement le comportement du chiot et notamment sa queue. Repérez ensuite le comportement adopté par l’animal dans la grille d’évaluation…

Étape 2 : test de l’attraction sociale

Posez le chiot en douceur au centre de la zone de test puis éloignez-vous lentement de quelques mètres dans la direction opposée à celle de la porte par laquelle vous êtes entré. Mettez-vous à genoux et frappez doucement dans vos mains pour attirer l’animal, puis observez sa réaction.

A : Il vient immédiatement, en sautillant, la queue haute, et vous mordille les mains.
B : Il vient immédiatement, la queue haute, et vous gratte les mains avec les pattes.
C : Il vient immédiatement, la queue basse.
D : Il vient en hésitant, la queue basse.
E : Il ne vient pas.

Étape 3 : test de l’aptitude à vous suivre

Placez-vous debout près du chiot puis éloignez-vous en marchant, en vous assurant qu’il vous a bien vu démarrer. Observez la réaction du chien.

A : Il suit immédiatement, la queue haute, en tentant de vous mordiller les pieds.
B : Il suit immédiatement, la queue haute.
C : Il suit immédiatement, la queue basse.
D : Il suit en hésitant, la queue basse.
E : Il ne suit pas ou reste à distance.

Étape 4 : test de la réponse à la contrainte

Accroupi, retournez délicatement le chiot sur le sol et maintenez-le dans cette position environ 30 secondes, main posée sur la poitrine. Que se passe-t-il ?

A : Il se rebelle, mordille.
B : Il se rebelle, se débat.
C : Il se rebelle puis vous lèche les mains.
D : Il se montre docile et vous lèche les mains.

Étape 5 : test de la dominance

Couchez le chiot puis caressez-le doucement en partant de la tête jusqu’à la base de la queue. Comment réagit l’animal ?

A : Il bondit sur ses pattes, vous gratte, mord, gronde.
B : Il bondit sur ses pattes et vous gratte.
C : Il se tortille, vous lèche les mains.
D : Il se met sur le dos, vous lèche les mains.
E : Il s’éloigne.

Étape 6 : test de la dignité

Soulevez légèrement le chien du sol par le ventre, en croisant les doigts, paumes des mains vers le haut. Maintenez la position 30 secondes et observez.

A : Il se débat violemment, mord, gronde, pleure.
B : Il se débat beaucoup, pleure.
C : Il se débat, puis se calme et vous lèche.
D : Il ne lutte pas et vous lèche.

Résultats du test

Deux A ou plus et quelques B :

vous avez affaire à un petit toutou dominant, dont le caractère risque de devenir querelleur, voire agressif avec le temps. À proscrire pour les enfants, les autres animaux ou les personnes âgées, c’est un excellent chien de garde ou de défense, qui s’épanouira dans un environnement calme et dans un cadre strict sans être brutal.

Trois B ou plus :

à tendance dominante, le chiot B est plus modéré que son cousin A. Il a besoin d’un dressage en douceur, dans un environnement calme, pour apprendre rapidement. S’il peut s’entendre avec de grands enfants, il n’est pas idéal pour les plus petits et ne s’entend guère avec ses congénères du même sexe.

Trois C ou plus :

ce chiot au caractère équilibré est docile et s’adapte facilement. C’est le toutou idéal des familles et des personnes âgées.

Deux D ou plus avec des E :

c’est un animal soumis qui aura besoin de beaucoup d’affection pour prendre confiance en lui. Doux avec les enfants, les chiens E ne mordent que s’ils se sentent agressés. Attention toutefois : si le chiot a obtenu un E au test de dominance, c’est un animal particulièrement indépendant et craintif, qui nécessite un dressage spécifique.

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