Si vous aimez profiter de votre jardin plutôt que de l’entretenir, si les tailles vous rebutent, si les tontes vous ennuient et si le binage vous effraie, faites donc votre coming-out : assurément, vous êtes un jardinier paresseux. Faut-il pour autant en avoir honte? Mais non, bien au contraire.
Laisser de côté les canons du jardin à la française, avec ses haies au cordeau et ses pelouses impeccables, en préférant un environnement plus naturel et sauvage, écologiquement mieux équilibré, est-ce uniquement de la paresse ? Certainement pas. Maladies et ravageurs y sont plus rares et les traitements moins nombreux. Le jardin est différent, mais il n’en est pas moins beau.
De manière générale, ne tondez pas trop ras (pas en dessous de 5 cm) car vous multiplieriez inutilement les tontes tout en fragilisant la pelouse. Si les tondeuses mulcheuses vous évitent le ramassage de l’herbe et peuvent sembler être une solution intéressante, elles requièrent en réalité des tontes encore plus fréquentes. Car, pour être efficaces, la hauteur d’herbe à couper doit être faible. Orientez-vous plutôt vers une gestion assouplie de la tonte en tolérant une hauteur de coupe plus haute et en préservant des zones de jachère, traversées si nécessaire par des allées tondues. Semez-y une prairie fleurie qui embellira le tout et attirera une faune auxiliaire très utile.
Pour vous éviter des tailles trop récurrentes, oubliez les plantes de haie classiques (troènes, tuyas, lauriers…) qui sont de véritables bêtes de course pouvant mesurer plusieurs mètres de haut et nécessiter jusqu’à deux ou trois tailles par an. Si vous avez de l’espace, vous pouvez les utiliser en haie libre que vous taillerez plus naturellement, moins souvent, voire pas du tout. Mais si la place est comptée, optez plutôt pour des espèces à croissance lente (buis, croton…). Bien sûr, elles prendront plus de temps à pousser après la plantation, mais elles nécessiteront beaucoup moins de tailles par la suite.
Rassemblez les feuilles mortes au pied des plantes (sauf en cas de maladie), ce qui limitera le travail de ramassage et les fera profiter de tous les bienfaits du paillis. Si vous n’avez pas assez de matière organique disponible, optez pour un paillis végétal (plantes couvre-sol) ou bien minéral (gravier…). De même, lors des tontes, étalez directement vos déchets au pied de vos haies ou arbustes, pour vous en épargner l’évacuation. Gardez en tête que le temps que vous passerez à la mise en place d’un paillis sera largement récupéré par la suite : vous n’aurez ainsi quasiment plus à désherber, les arrosages seront moins fréquents et l’amendement plus frugal. Et pour finir, bien sûr, l’installation d’un système d’arrosage automatique vous délivrera des corvées d’eau.
Lors de l’achat de plantes, optez pour les variétés les moins sensibles aux maladies. De plus, en les choisissant adaptées aux conditions climatiques et aux spécificités du sol, elles pousseront mieux et nécessiteront moins d’entretien.
Laisser de côté les canons du jardin à la française, avec ses haies au cordeau et ses pelouses impeccables, en préférant un environnement plus naturel et sauvage, écologiquement mieux équilibré, est-ce uniquement de la paresse ? Certainement pas. Maladies et ravageurs y sont plus rares et les traitements moins nombreux. Le jardin est différent, mais il n’en est pas moins beau.
De manière générale, ne tondez pas trop ras (pas en dessous de 5 cm) car vous multiplieriez inutilement les tontes tout en fragilisant la pelouse. Si les tondeuses mulcheuses vous évitent le ramassage de l’herbe et peuvent sembler être une solution intéressante, elles requièrent en réalité des tontes encore plus fréquentes. Car, pour être efficaces, la hauteur d’herbe à couper doit être faible. Orientez-vous plutôt vers une gestion assouplie de la tonte en tolérant une hauteur de coupe plus haute et en préservant des zones de jachère, traversées si nécessaire par des allées tondues. Semez-y une prairie fleurie qui embellira le tout et attirera une faune auxiliaire très utile.
Pour vous éviter des tailles trop récurrentes, oubliez les plantes de haie classiques (troènes, tuyas, lauriers…) qui sont de véritables bêtes de course pouvant mesurer plusieurs mètres de haut et nécessiter jusqu’à deux ou trois tailles par an. Si vous avez de l’espace, vous pouvez les utiliser en haie libre que vous taillerez plus naturellement, moins souvent, voire pas du tout. Mais si la place est comptée, optez plutôt pour des espèces à croissance lente (buis, croton…). Bien sûr, elles prendront plus de temps à pousser après la plantation, mais elles nécessiteront beaucoup moins de tailles par la suite.
Rassemblez les feuilles mortes au pied des plantes (sauf en cas de maladie), ce qui limitera le travail de ramassage et les fera profiter de tous les bienfaits du paillis. Si vous n’avez pas assez de matière organique disponible, optez pour un paillis végétal (plantes couvre-sol) ou bien minéral (gravier…). De même, lors des tontes, étalez directement vos déchets au pied de vos haies ou arbustes, pour vous en épargner l’évacuation. Gardez en tête que le temps que vous passerez à la mise en place d’un paillis sera largement récupéré par la suite : vous n’aurez ainsi quasiment plus à désherber, les arrosages seront moins fréquents et l’amendement plus frugal. Et pour finir, bien sûr, l’installation d’un système d’arrosage automatique vous délivrera des corvées d’eau.
Lors de l’achat de plantes, optez pour les variétés les moins sensibles aux maladies. De plus, en les choisissant adaptées aux conditions climatiques et aux spécificités du sol, elles pousseront mieux et nécessiteront moins d’entretien.
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