Majestueuses, élégantes et raffinées, les orchidées enchantent par leurs couleurs et la multiplicité de leurs fleurs. La Nouvelle- Calédonie compte 230 espèces d’orchidées, dont la moitié sont endémiques.
Les orchidées appartiennent à la famille des Orchidacées, l’une des plus vastes et évoluées du règne végétal. On dénombre plus de 30 000 espèces sur la planète, réparties dans plus de 800 genres : Cattleya, Phalaenopsis, Vanda, Vanilla, Miltoniopsis, Zygopetalum, Cymbidium… On trouve de nouvelles espèces chaque année, comme par exemple Paphiopedilum rungsuriyanum en 2014, Encyclia inopinata ou Telipogon diabolicus en 2016, Thrixspermum fernandeziae en 2017, parmi lesquelles certaines font partie des orchidées les plus spectaculaires, à l’image de Phragmipedium kovachii, découverte en 2001. Les orchidées poussent dans pratiquement tous les types de milieux. La majorité d’entre elles se rencontrent toutefois dans les régions tropicales et subtropicales. La diversité de leurs formes très sculpturales, leurs couleurs magnifiques et leurs fleurs délicates sont autant d’attraits qui enchantent les amoureux du règne végétal. « Ce sont des plantes qui attirent par leur beauté, souligne Sébastien Limousin, horticulteur et président de la Société néo-calédonienne d’orchidophilie. Elles sont également pour nous, les passionnés, un challenge pour parvenir à les faire fleurir. »
Les orchidées épiphytes ont une structure et une croissance spécifiques. Comme l’indique leur nom (du grec epi, « dessus », et phyton « plante »), elles poussent sur les arbres. Ce ne sont pas pour autant des plantes parasites « car elles ne se nourrissent pas de l’arbre, mais des substances dissoutes dans l’eau de pluie qui coule sur son tronc et des débris qui s’accumulent autour de leurs racines », explique Sébastien Limousin. Les Cattleya, Vanda, Phalaenopsis et Dendrobium sont des orchidées épiphytes. Les orchidées terrestres vivent quant à elles à même le sol dans un humus très humide ou parmi des feuilles et bois en décomposition. Pour se développer dans les meilleures conditions possibles, ces orchidées ont besoin d’un sol constamment humide mais pas détrempé. Les Cymbidium, Miltonia, Paphiopedilum font partie des orchidées terrestres.
À chaque espèce ses conditions de culture. Difficile d’émettre donc des généralités. Certaines orchidées sont parfaitement rustiques et pourront être plantées en pleine terre au jardin, d’autres devront être cultivées exclusivement en intérieur. Certaines ont besoin d’une température quasi constante, d’autres d’un léger coup de froid pour fleurir, comme les Cymbidium, ou peuvent réclamer un ensoleillement ou un ombrage différent. Une lumière trop vive ou directe peut causer des brûlures sur les feuilles. Il est important d’utiliser de l’engrais spécifique. L’idéal est de suivre les conseils d’un professionnel pour vous guider dans leur entretien. « Il ne faut absolument pas brusquer les orchidées qui peuvent stresser, appuie Sébastien Limousin. Si une orchidée se sent bien à une place, il ne faut surtout pas la déplacer. » Les plus faciles d’entretien sont les Phalaenopsis, Vanda, Cymbidium et Cybillium.
Les orchidées sont sensibles aux arrosages qui doivent être parfaitement adaptés pour éviter le pourrissement des racines, première cause de mortalité des orchidées. Paradoxalement, la plante se déshydrate avec trop d’eau.
Les racines stockent l’eau pour ensuite fournir les nutriments à la plante. Plus il fait chaud, plus les feuilles vont puiser de l’eau pour être hydratées. Si les racines sont blanchâtres ou vert pâle, cela signifi e que l’eau a été consommée et que c’est le moment d’arroser. Observer les racines est le meilleur moyen de savoir s’il faut arroser ou pas. En fonction du type d’orchidée et de la saison, si la plante est en pleine croissance, en fl eur ou pas, la quantité et la fréquence seront différentes.
Frédérique de Jode
La Nouvelle-Calédonie compte près de 230 espèces d’orchidées, dont la moitié sont endémiques. Elles sont présentes sur tout le territoire du niveau de la mer jusqu’en montagne, y compris sur les îles Loyauté et l’île des Pins. On peut les découvrir dans tous les habitats, majoritairement en forêt humide, mais aussi dans les maquis, savanes, mangroves ou encore en forêt sèche. Parmi ces espèces, on trouve notamment des Dendrobium terrestres aux fl eurs jaunes uniques au monde, l’Eria karicouyensis, aux fl eurs rouge orangé ou jaunes, qui pousse sur les arbres de la forêt dense humide, l’Eriaxis rigida aux fl eurs blanches ou roses, l’Earina deplanchei qui évolue dans le maquis ou dans les forêts denses humides.
La majorité de ces joyaux de Nouvelle-Calédonie sont protégés dans les codes provinciaux de l’environnement. Il est interdit de les prélever en milieu naturel, de les vendre ou de les acheter, de les détenir et de les cultiver.
Cattleya, Cymbidium, Dendrobium, Oncidium, Odontoglossum, Paphiopedilum, Phalaenopsis, Miltoniopsis, Vanda, Vanilla qui produit de la vanille et Zygopetalum.
Le prix d’une orchidée varie énormément en fonction de sa rareté, de sa facilité de culture, des soins qui lui ont été prodigués, de son âge, de sa taille, de sa provenance et de son lieu de vente. Vous en trouvez à partir de 1800 francs sur le Caillou. Certaines orchidées rares sont parmi les plantes les plus chères du monde. Ainsi, l’orchidée dorée de Kinabalu, en voie de disparition, coûte environ 430 000 francs. Elevée artifi ciellement pendant huit années à l’université de Shenzhen en Chine, la Shenzhen Nongke est l’orchidée la plus chère au monde. Elle fl eurit une fois tous les quatre ans. En 2005, elle a été vendue aux enchères pour la modique somme de 23,1 millions de francs
La Shenzhen Nongke est l’orchidée la plus chère au monde.
Les orchidées appartiennent à la famille des Orchidacées, l’une des plus vastes et évoluées du règne végétal. On dénombre plus de 30 000 espèces sur la planète, réparties dans plus de 800 genres : Cattleya, Phalaenopsis, Vanda, Vanilla, Miltoniopsis, Zygopetalum, Cymbidium… On trouve de nouvelles espèces chaque année, comme par exemple Paphiopedilum rungsuriyanum en 2014, Encyclia inopinata ou Telipogon diabolicus en 2016, Thrixspermum fernandeziae en 2017, parmi lesquelles certaines font partie des orchidées les plus spectaculaires, à l’image de Phragmipedium kovachii, découverte en 2001. Les orchidées poussent dans pratiquement tous les types de milieux. La majorité d’entre elles se rencontrent toutefois dans les régions tropicales et subtropicales. La diversité de leurs formes très sculpturales, leurs couleurs magnifiques et leurs fleurs délicates sont autant d’attraits qui enchantent les amoureux du règne végétal. « Ce sont des plantes qui attirent par leur beauté, souligne Sébastien Limousin, horticulteur et président de la Société néo-calédonienne d’orchidophilie. Elles sont également pour nous, les passionnés, un challenge pour parvenir à les faire fleurir. »
Les orchidées épiphytes ont une structure et une croissance spécifiques. Comme l’indique leur nom (du grec epi, « dessus », et phyton « plante »), elles poussent sur les arbres. Ce ne sont pas pour autant des plantes parasites « car elles ne se nourrissent pas de l’arbre, mais des substances dissoutes dans l’eau de pluie qui coule sur son tronc et des débris qui s’accumulent autour de leurs racines », explique Sébastien Limousin. Les Cattleya, Vanda, Phalaenopsis et Dendrobium sont des orchidées épiphytes. Les orchidées terrestres vivent quant à elles à même le sol dans un humus très humide ou parmi des feuilles et bois en décomposition. Pour se développer dans les meilleures conditions possibles, ces orchidées ont besoin d’un sol constamment humide mais pas détrempé. Les Cymbidium, Miltonia, Paphiopedilum font partie des orchidées terrestres.
À chaque espèce ses conditions de culture. Difficile d’émettre donc des généralités. Certaines orchidées sont parfaitement rustiques et pourront être plantées en pleine terre au jardin, d’autres devront être cultivées exclusivement en intérieur. Certaines ont besoin d’une température quasi constante, d’autres d’un léger coup de froid pour fleurir, comme les Cymbidium, ou peuvent réclamer un ensoleillement ou un ombrage différent. Une lumière trop vive ou directe peut causer des brûlures sur les feuilles. Il est important d’utiliser de l’engrais spécifique. L’idéal est de suivre les conseils d’un professionnel pour vous guider dans leur entretien. « Il ne faut absolument pas brusquer les orchidées qui peuvent stresser, appuie Sébastien Limousin. Si une orchidée se sent bien à une place, il ne faut surtout pas la déplacer. » Les plus faciles d’entretien sont les Phalaenopsis, Vanda, Cymbidium et Cybillium.
Les orchidées sont sensibles aux arrosages qui doivent être parfaitement adaptés pour éviter le pourrissement des racines, première cause de mortalité des orchidées. Paradoxalement, la plante se déshydrate avec trop d’eau.
Les racines stockent l’eau pour ensuite fournir les nutriments à la plante. Plus il fait chaud, plus les feuilles vont puiser de l’eau pour être hydratées. Si les racines sont blanchâtres ou vert pâle, cela signifi e que l’eau a été consommée et que c’est le moment d’arroser. Observer les racines est le meilleur moyen de savoir s’il faut arroser ou pas. En fonction du type d’orchidée et de la saison, si la plante est en pleine croissance, en fl eur ou pas, la quantité et la fréquence seront différentes.
Frédérique de Jode
La Nouvelle-Calédonie compte près de 230 espèces d’orchidées, dont la moitié sont endémiques. Elles sont présentes sur tout le territoire du niveau de la mer jusqu’en montagne, y compris sur les îles Loyauté et l’île des Pins. On peut les découvrir dans tous les habitats, majoritairement en forêt humide, mais aussi dans les maquis, savanes, mangroves ou encore en forêt sèche. Parmi ces espèces, on trouve notamment des Dendrobium terrestres aux fl eurs jaunes uniques au monde, l’Eria karicouyensis, aux fl eurs rouge orangé ou jaunes, qui pousse sur les arbres de la forêt dense humide, l’Eriaxis rigida aux fl eurs blanches ou roses, l’Earina deplanchei qui évolue dans le maquis ou dans les forêts denses humides.
La majorité de ces joyaux de Nouvelle-Calédonie sont protégés dans les codes provinciaux de l’environnement. Il est interdit de les prélever en milieu naturel, de les vendre ou de les acheter, de les détenir et de les cultiver.
Cattleya, Cymbidium, Dendrobium, Oncidium, Odontoglossum, Paphiopedilum, Phalaenopsis, Miltoniopsis, Vanda, Vanilla qui produit de la vanille et Zygopetalum.
Le prix d’une orchidée varie énormément en fonction de sa rareté, de sa facilité de culture, des soins qui lui ont été prodigués, de son âge, de sa taille, de sa provenance et de son lieu de vente. Vous en trouvez à partir de 1800 francs sur le Caillou. Certaines orchidées rares sont parmi les plantes les plus chères du monde. Ainsi, l’orchidée dorée de Kinabalu, en voie de disparition, coûte environ 430 000 francs. Elevée artifi ciellement pendant huit années à l’université de Shenzhen en Chine, la Shenzhen Nongke est l’orchidée la plus chère au monde. Elle fl eurit une fois tous les quatre ans. En 2005, elle a été vendue aux enchères pour la modique somme de 23,1 millions de francs
La Shenzhen Nongke est l’orchidée la plus chère au monde.
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