Vous aimez votre partenaire mais quelle est la nature de votre amour ? Son degré d’intensité, de sincérité ? En grec ancien, il existe trois mots pour parler de l’Amour : Éros, Philia, Agapê. Lequel résonnera en vous ?
Ah ! l’amour, vaste question ! Que signifie aimer ? Car chacun a le sentiment que son amour ne ressemble à aucun autre. Rien n’est plus personnel que le sentiment amoureux. Allons donc chercher du côté des philosophes grecs pour nous éclairer un peu. Selon eux, l’amour a trois visages : Éros, Philia, Agapê. Trois visages qui se complètent, coexistent et que nous expérimentons dans nos relations amoureuses.
Votre coeur bat la chamade quand vous le voyez, vos repères sont bousculés. Vous ne pensez qu’à lui. Il vous manque dès que vous n’êtes plus dans ses bras. Vous avez été touchée par la flèche d’Éros, le dieu grec de l’amour. Éros est fondé sur une relation sensuelle, charnelle, sexuelle et passionnelle. Ce peut être l’ivresse d’un coup de foudre qui fait perdre la tête. Sous l’influence puissante d’Éros, le corps a ses désirs insatiables que la raison ne connaît pas, le charme de l’autre opère pleinement. Un souffle puissant se lève et nous sommes attirés, mais sans encore aimer. Éros polarise les sens, les fantasmes, l’imagination. L’autre concentre toute notre attention, objet d’un amour idéal, support de nos manques affectifs. Cela peut être délicieux mais aussi ravageur. La passion amoureuse a des vertus bénéfiques et instructives pour et sur soi, mais, parce qu’elle est fondée sur le narcissisme et l’égocentrisme, elle peut sombrer dans la destruction et ne peut être le seul socle de construction d’une vraie relation à deux. Cet état passionnel dure entre six mois et deux ans. Lorsque ce tourbillon s’arrête, on l’accepte et la relation va évoluer vers un sentiment plus harmonieux. Mais si on ne l’accepte pas, viendra alors le temps de la déception, de la souffrance.
Les penseurs grecs considéraient Philia comme l’amour idéal qui serait synonyme d’amour fraternel. Philia est l’attachement lié à ce sentiment d’amitié, associé à des valeurs, des centres d’intérêt et des objectifs communs, sans qu’il existe de désirs charnels. Il prend appui sur des plaisirs partagés, des échanges, du jeu, de la solidarité et de la complicité. La relation est chaleureuse et affective, chacun ayant le souci de l’autre. Elle s’exprime à travers le respect, la solidarité, la coopération, la loyauté. Selon Aristote, une personne peut ressentir l’amour Philia envers quelqu’un pour l’une des trois raisons suivantes : son utilité, son agrément et sa bonté. Le philosophe met l’accent sur le fait que l’amour Philia entre mari et femme est une des formes de l’amitié. On sait que le quotidien annihile le feu de la passion. Philia va offrir aux couples, l’amour de réciprocité, qui implique une longue durée, fondée sur des bases solides, une histoire conjugale écrite à quatre mains. Cet amour-amitié invite à s’ouvrir sur l’extérieur. On est complices, on se comprend, on s’écoute, on s’intéresse l’un à l’autre et au monde…
Les Grecs appelaient Agapê, l’amour le plus pur et le plus inconditionnel qui existe. Il fait référence à un amour qui nourrit, généreux, conscient de ses devoirs, un amour spirituel, universel et profond, mature et éclairé, sensible, tendre et attentionné. Agapê se donne gratuitement, librement, de manière désintéressée, sans attendre de retour, quelle que soit la nature de la relation. Il accepte l’autre tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Il suppose une bonne compréhension de soi-même et de l’autre. C’est un amour affranchi de l’ego qui se situe au-delà de l’émotionnel. À travers Agapê, nous aimons toute l’humanité par le biais d’une personne. Dans une relation de couple, c’est la promesse de l’amour véritable. Notre partenaire est un être à part, celui qui nous permet d’atteindre ce stade suprême de l’amour, où ni la chair ni les mots n’ont d’importance, seule compte l’étreinte de deux coeurs épris éternellement l’un de l’autre. Seul accroc à cet amour : les partenaires peuvent ne plus éprouver de curiosité l’un envers l’autre ou d’envie de séduire dans la mesure où ils se connaissent parfaitement. Une tiédeur émotionnelle, une lassitude peuvent briser la relation. À vous de trouver le juste équilibre au sein de cet état d’amour profond, et pourquoi pas l’harmonie en faisant coexister les trois visages de l’amour ? C’est peut-être la clé d’un amour qui perdure…
Ah ! l’amour, vaste question ! Que signifie aimer ? Car chacun a le sentiment que son amour ne ressemble à aucun autre. Rien n’est plus personnel que le sentiment amoureux. Allons donc chercher du côté des philosophes grecs pour nous éclairer un peu. Selon eux, l’amour a trois visages : Éros, Philia, Agapê. Trois visages qui se complètent, coexistent et que nous expérimentons dans nos relations amoureuses.
Votre coeur bat la chamade quand vous le voyez, vos repères sont bousculés. Vous ne pensez qu’à lui. Il vous manque dès que vous n’êtes plus dans ses bras. Vous avez été touchée par la flèche d’Éros, le dieu grec de l’amour. Éros est fondé sur une relation sensuelle, charnelle, sexuelle et passionnelle. Ce peut être l’ivresse d’un coup de foudre qui fait perdre la tête. Sous l’influence puissante d’Éros, le corps a ses désirs insatiables que la raison ne connaît pas, le charme de l’autre opère pleinement. Un souffle puissant se lève et nous sommes attirés, mais sans encore aimer. Éros polarise les sens, les fantasmes, l’imagination. L’autre concentre toute notre attention, objet d’un amour idéal, support de nos manques affectifs. Cela peut être délicieux mais aussi ravageur. La passion amoureuse a des vertus bénéfiques et instructives pour et sur soi, mais, parce qu’elle est fondée sur le narcissisme et l’égocentrisme, elle peut sombrer dans la destruction et ne peut être le seul socle de construction d’une vraie relation à deux. Cet état passionnel dure entre six mois et deux ans. Lorsque ce tourbillon s’arrête, on l’accepte et la relation va évoluer vers un sentiment plus harmonieux. Mais si on ne l’accepte pas, viendra alors le temps de la déception, de la souffrance.
Les penseurs grecs considéraient Philia comme l’amour idéal qui serait synonyme d’amour fraternel. Philia est l’attachement lié à ce sentiment d’amitié, associé à des valeurs, des centres d’intérêt et des objectifs communs, sans qu’il existe de désirs charnels. Il prend appui sur des plaisirs partagés, des échanges, du jeu, de la solidarité et de la complicité. La relation est chaleureuse et affective, chacun ayant le souci de l’autre. Elle s’exprime à travers le respect, la solidarité, la coopération, la loyauté. Selon Aristote, une personne peut ressentir l’amour Philia envers quelqu’un pour l’une des trois raisons suivantes : son utilité, son agrément et sa bonté. Le philosophe met l’accent sur le fait que l’amour Philia entre mari et femme est une des formes de l’amitié. On sait que le quotidien annihile le feu de la passion. Philia va offrir aux couples, l’amour de réciprocité, qui implique une longue durée, fondée sur des bases solides, une histoire conjugale écrite à quatre mains. Cet amour-amitié invite à s’ouvrir sur l’extérieur. On est complices, on se comprend, on s’écoute, on s’intéresse l’un à l’autre et au monde…
Les Grecs appelaient Agapê, l’amour le plus pur et le plus inconditionnel qui existe. Il fait référence à un amour qui nourrit, généreux, conscient de ses devoirs, un amour spirituel, universel et profond, mature et éclairé, sensible, tendre et attentionné. Agapê se donne gratuitement, librement, de manière désintéressée, sans attendre de retour, quelle que soit la nature de la relation. Il accepte l’autre tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Il suppose une bonne compréhension de soi-même et de l’autre. C’est un amour affranchi de l’ego qui se situe au-delà de l’émotionnel. À travers Agapê, nous aimons toute l’humanité par le biais d’une personne. Dans une relation de couple, c’est la promesse de l’amour véritable. Notre partenaire est un être à part, celui qui nous permet d’atteindre ce stade suprême de l’amour, où ni la chair ni les mots n’ont d’importance, seule compte l’étreinte de deux coeurs épris éternellement l’un de l’autre. Seul accroc à cet amour : les partenaires peuvent ne plus éprouver de curiosité l’un envers l’autre ou d’envie de séduire dans la mesure où ils se connaissent parfaitement. Une tiédeur émotionnelle, une lassitude peuvent briser la relation. À vous de trouver le juste équilibre au sein de cet état d’amour profond, et pourquoi pas l’harmonie en faisant coexister les trois visages de l’amour ? C’est peut-être la clé d’un amour qui perdure…
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