Le meilleur produit cosmétique ne serait-il pas le plus simple ? Rencontre avec Essence de graine et la Distillerie de Boulouparis, deux producteurs d’huiles végétales locales qui n’ont pas à rougir face aux marques internationales.
«Les gens hurlent lorsqu’ils voient une boulette de pétrole sur la plage. Pourtant, ils s’enduisent de produits cosmétiques remplis de pétrole. Et cela s’accumule dans notre organisme, qui n’est pas capable de l’assimiler. Pourquoi ne pas utiliser directement et simplement l’agent actif ? », demande Véronique Ledroit, docteur en phytochimie et fondatrice d’Essence de graine avec son mari Andrès Vega. Le couple prône la simplicité : « Moins il y a d’ingrédients dans un produit, mieux c’est », affirme-t-il. « Mon but c’est de vendre le plus pur possible, insiste Andrès Vega. Si tu veux manger de la tomate, mange de la tomate, pas de la sauce tomate en boîte ! » Alors ils se sont lancés dans la production d’huiles végétales locales : tamanou, bancoulier et avocat.
Marie-Jeanne Koroma et ses soeurs ont joué enfant sur ce majestueux Tamanou. Aujourd’hui, elles en tire de l’huile aux multiples vertus.
La Distillerie de Boulouparis, installée depuis 1880, est spécialisée dans les huiles essentielles et les spiritueux, surtout à base de niaouli. Mais lorsque Chantal et Francis Latour, épaulés de leur fille Jordane, ont repris la petite entreprise calédonienne il y a moins d’un an, ils ont décidé d’étoffer la gamme d’huiles végétales. Ici aussi, on trouve du tamanou et du bancoulier, mais également du coco, des huiles de pépins de pamplemousse et de graines de pomme-liane.
Les deux sociétés fonctionnent plus ou moins sur le même principe, achetant la matière première au plus proche du lieu de production. Soit auprès des particuliers en tribu ou au village, soit à des exploitants agricoles bio, soit à des associations de producteurs. Essence de graine propose également des huiles du Chili, pays d’origine d’Andrès Vega : papaye, mangue, grenade... Ces huiles sont elles aussi pures, biologiques, et les agriculteurs qui les produisent sont respectés et correctement rémunérés. La démarche est d’être au plus près de la nature, de « faire du commerce, pas des affaires », souligne Andrès Vega. Travailler localement, avec les habitants du coin, en biologique si possible, sauvage tout du moins, sans pression sur l’environnement tout de même.
La distillerie de Boulouparis comme Essence de graine sont de toutes petites entreprises familiales, « on n’est pas une multinationale ! », lance en riant Chantal Latour. « C’est très artisanal ce que l’on fait », renchérit Francis, son mari, tout en admirant l’alcool de letchi couler doucement de l’alambic. Des produits locaux, équitables (avec une juste rémunération des récoltants), biologiques, sains, sans additif, et le plus possible en vrac, afi n de créer un minimum de déchets. Au regard des grandes marques internationales de cosmétiques, les huiles végétales calédoniennes, très artisanales, n’ont pas à rougir de leur qualité.
On voit souvent sur les huiles d’olive, sur les savons, le terme « à froid ». Cela signifi e que le produit a été séché, pressé, ou saponifi é à une température faible (30°). Cela permet de préserver les vitamines, notamment la vitamine E. À 60° les vitamines C sont détruites, à 90° ce sont les vitamines A et B, à 110° pour les vitamines ED et K. « Les vitamines, c’est ce qui a de plus important, c’est le carburant qui fait tourner la machine ! », affirme Andrès Vega.
Selon Andrès Vega, une huile végétale a une durée de vie de 18 mois. Après, elle commence à perdre ses propriétés. Ainsi, il conseille d’acheter des produits qui ont maximum six mois, ce qui laisse à l’utilisateur une année pour terminer le flacon.
«Les gens hurlent lorsqu’ils voient une boulette de pétrole sur la plage. Pourtant, ils s’enduisent de produits cosmétiques remplis de pétrole. Et cela s’accumule dans notre organisme, qui n’est pas capable de l’assimiler. Pourquoi ne pas utiliser directement et simplement l’agent actif ? », demande Véronique Ledroit, docteur en phytochimie et fondatrice d’Essence de graine avec son mari Andrès Vega. Le couple prône la simplicité : « Moins il y a d’ingrédients dans un produit, mieux c’est », affirme-t-il. « Mon but c’est de vendre le plus pur possible, insiste Andrès Vega. Si tu veux manger de la tomate, mange de la tomate, pas de la sauce tomate en boîte ! » Alors ils se sont lancés dans la production d’huiles végétales locales : tamanou, bancoulier et avocat.
Marie-Jeanne Koroma et ses soeurs ont joué enfant sur ce majestueux Tamanou. Aujourd’hui, elles en tire de l’huile aux multiples vertus.
La Distillerie de Boulouparis, installée depuis 1880, est spécialisée dans les huiles essentielles et les spiritueux, surtout à base de niaouli. Mais lorsque Chantal et Francis Latour, épaulés de leur fille Jordane, ont repris la petite entreprise calédonienne il y a moins d’un an, ils ont décidé d’étoffer la gamme d’huiles végétales. Ici aussi, on trouve du tamanou et du bancoulier, mais également du coco, des huiles de pépins de pamplemousse et de graines de pomme-liane.
Les deux sociétés fonctionnent plus ou moins sur le même principe, achetant la matière première au plus proche du lieu de production. Soit auprès des particuliers en tribu ou au village, soit à des exploitants agricoles bio, soit à des associations de producteurs. Essence de graine propose également des huiles du Chili, pays d’origine d’Andrès Vega : papaye, mangue, grenade... Ces huiles sont elles aussi pures, biologiques, et les agriculteurs qui les produisent sont respectés et correctement rémunérés. La démarche est d’être au plus près de la nature, de « faire du commerce, pas des affaires », souligne Andrès Vega. Travailler localement, avec les habitants du coin, en biologique si possible, sauvage tout du moins, sans pression sur l’environnement tout de même.
La distillerie de Boulouparis comme Essence de graine sont de toutes petites entreprises familiales, « on n’est pas une multinationale ! », lance en riant Chantal Latour. « C’est très artisanal ce que l’on fait », renchérit Francis, son mari, tout en admirant l’alcool de letchi couler doucement de l’alambic. Des produits locaux, équitables (avec une juste rémunération des récoltants), biologiques, sains, sans additif, et le plus possible en vrac, afi n de créer un minimum de déchets. Au regard des grandes marques internationales de cosmétiques, les huiles végétales calédoniennes, très artisanales, n’ont pas à rougir de leur qualité.
On voit souvent sur les huiles d’olive, sur les savons, le terme « à froid ». Cela signifi e que le produit a été séché, pressé, ou saponifi é à une température faible (30°). Cela permet de préserver les vitamines, notamment la vitamine E. À 60° les vitamines C sont détruites, à 90° ce sont les vitamines A et B, à 110° pour les vitamines ED et K. « Les vitamines, c’est ce qui a de plus important, c’est le carburant qui fait tourner la machine ! », affirme Andrès Vega.
Selon Andrès Vega, une huile végétale a une durée de vie de 18 mois. Après, elle commence à perdre ses propriétés. Ainsi, il conseille d’acheter des produits qui ont maximum six mois, ce qui laisse à l’utilisateur une année pour terminer le flacon.
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